mercredi 2 septembre 2015

Série "Les soeurs Grimm" Tome 1

Détectives de contes de Fée
Michael Buckley,

Editions Pocket, 2007, 269 p.


4e de couv. :
Pour Daphné et Sabrina Grimm, la vie n'a pas toujours été un conte de fées. Après la mystérieuse disparition de leurs parents, les deux sœurs sont envoyées chez leur grand-mère... qu'elles croyaient morte depuis longtemps ! Et elles ne sont pas au bout de leurs surprises. L'étonnante Mamie Relda leur apprend qu'elles sont les descendantes des célèbres frères Grimm et qu'elles sont chargées d'une mission : maintenir la paix entre les humains et les créatures féeriques. A peine Daphné et Sabrina ont-elles le temps de se remettre de leurs émotions que, déjà, leur première aventure commence : un géant sorti d'on ne sait où menace la ville !

Ma Chronique :

Cette série nous avait été conseillée par Renaud Marhic, l'auteur des "Lutins Urbains" lors de la réunion Parlons-livre en juillet dernier. Nous étions trois lectrices « fan » du «Pays des contes »  de Chris Colfer. Lorsque nous avons présenté le synopsis il nous a dit que cela lui rappelait la série des sœurs Grimm, curieuse j’ai cherché sur le net et découvert cette série publiée en français en 2007 par pocket jeunesse et aujourd’hui épuisée…

C’est une belle série en couverture rigide et une illustration insérée de Allison Henry. Les pages sont en papier épais et les illustrations en noir et blanc de Peter Ferguson.

Ce premier tome pose les bases de la série, mais laisse une grande place à l’action.

Deux sœurs  de sept et onze ans sont ballottées de foyer en foyer depuis plus d’un an. Leurs parents ont disparu et elles fuguent de chez leursccueil.r familles d't elles fuguent dep familles d’accueil plus ou moins maltraitantes. Quand tout à coup on leur annonce qu’elles vont chez leur grand-mère maternelle quelles croyaient décédée… Elles sont très méfiantes surtout Sabrina qui joue son rôle de sœur aînée. Daphné elle est plus confiante et plonge dans cette nouvelle aventure.
Une grand-mère qu’elles croyaient mortes, une vieille voiture grinçante, un majordome famélique, une maison étrange avec de nombreuses serrures et une chambre fermée à clé et interdite et une recommandation étrange « ne faites entrer personne » et notamment de drôles de Lucioles… ça favorise le mystère et la suspicion.
Sabrina la grande ne  pense à fuguer, elle voit des pièges partout.
Par un enchaînement de choix et de décisions les petites et nous allons découvrir qui est de leur côté ou non. Comme nous le voyons dans la première page n monstre va les poursuivre. Pourquoi ? Vont-elles s’en sortir ? Comment ? Suspens. Après cette scène qui est une mise en bouche on débute la narration quelques jours auparavant.
On va découvrir ce village de Port-Ferries où tout n’est pas aussi simple qu’il y paraît dans ce monde d’apparence beaucoup se sont forgé une image. Nous découvrons les Findétemps…
Il y a différents mystères à percer dans cette drôle de maison et de ville.
Les personnages de conte prennent en compte des personnages tels qu’Alice aux pays des merveilles, le magicien d’Oz, Songe d’une nuit d’été, le rois Arthur etc..
Ce premier volet tourne autour de quelques personnages de conte de fée et sur la thématique de la forêt. Et l’aventure se termine trouve sa conclusion. Il y a  un fils rouge qui va se poursuivre dans les autres épisodes c’est la recherche des parents enlevés par des membres de la main rouge. Cette quête va nous tenir en haleine jusquà la fin ? Ce qui me pose un problème c’est que le dernier tome, le 7, n’est pas encore traduit… et le tome 6 est encore à un prix inabordable. A quand une réédition ?

Je ne peux m’empêcher de comparer les deux séries qui ont quelques points communs : deux enfants, une grand-mère, des parents plus ou moins disparus, le monde des contes de fée lié à leur famille.
Cependant je trouve que les sœurs Grimm s’adressent à un public plus jeune notamment parce que les romans sont plus cours. Entre les différents volumes les semaines passent mais les filles ne vieillissent pas du moins dans les tomes que j’ai lu.

Ce qui me plait dans ses séries c’est que le livre est au cœur de l’intrigue et l’héritage culturel forment une base qui lie l’enfance à l’adolescence.

Je vous dis à la semaine prochaine pour le prochain tome !


samedi 13 juin 2015

L'avenir



Catherine Leblanc
Éditions de la Rémanence, coll. Regards, 2014, 117 p., 15,80 €


http://www.editionsdelaremanence.fr/l-avenir.html
4e de couv. :

Troublée  par le départ brutal de sa sœur aînée, la jeune Charlène a du mal à trouver sa place et son identité. Le quotidien lui pèse car l’avenir lui semble fermé et sans espoirs. Petit à petit, elle s'ouvre au monde, découvre l’amour et commence à conquérir son autonomie. Ce beau récit, avec beaucoup de douceur et de sensibilité, raconte cette délicate étape de séparation et de construction. Il fait surgir toute la fragilité, l’intensité et la beauté de ces années de passage.

L’auteure :

Née à Cholet, dans les pays de Loire, Catherine Leblanc vit aujourd’hui à Angers. Elle explore des formes diverses : proses brèves, nouvelles, romans. Depuis le Prix de poésie Jeunesse, en 1999, elle a publié une soixantaine de textes en littérature générale ou en jeunesse.


L'avis de Ramettes:

Une jeune fille regarde vers l’avant avec un bras formant une flèche ou un cœur, c’est selon notre façon de voir, le vert tendre d’un paysage printanier nous apparaît flou, incertain, c’est ce que me suggère cette couverture.
Quant au titre, il laisse espérer qu’un futur est possible, et quel est l’âge de tous les possibles ? L’adolescence bien sûr avec un éventail de choix assez large que ce soit dans un extrême ou l’autre.
Charlène se sent coincée dans sa vie de petite fille auprès d’une mère célibataire maintenant que sa grande sœur de vingt ans a quitté le cocon familial. Mais Charlène va vite se rendre compte que son enveloppe se craquelle car il lui faut faire peau neuve et déployer ses ailes.
De nouvelles rencontres et de nouvelles expériences peuvent la conduire dans une mauvaise pente ou lui ouvrir les yeux… Quel avenir va-t-elle choisir ? La vie, la mort, l’amour, la jalousie, la haine, tout peut virer à l’orage, à la tempête et assombrir l’horizon. Le suicide apparaît comme une réponse envisageable, alors on reste suspendu au récit…
Les relations complexes du trio, Rose (la mère) / Agnès (fille aînée) et Charlène (la plus jeune), ont générer des relations toxiques chacune se rendant dépendante des deux autres. Agnès brise ce cercle vicieux, mais que va-t-elle devenir ? Rose et Charlène pourront-elle aussi s’émanciper ?
On est dans la vision de Charlène qui apparaît très fragilisée autant par les relations fusionnelles que par cette séparation. On la suit dans ses préoccupations d’adolescente.
Et si parfois en tant qu’adulte on trouve certains événements prévisibles cela est dû à notre expérience mais aussi au côté assez réaliste dans la façon dont le sujet est traité.
C’est un roman qui peut aider certaines adolescentes à ne pas se sentir seules. Je pense aux filles mais cela ne signifie pas que le côté masculin n’est pas traité. Eux aussi sont présents avec leurs relations familiales, leurs interrogations face à l’avenir, à la situation financière, eux aussi doivent faire des choix. Ils sont aux prises avec le sexe, l’amour, l’alcool, la drogue, l’adrénaline (expériences extrêmes), les études…

J’ai bien apprécié ce court roman qui aborde des problématiques qui me m’intéressent.
Je remercie  parlons Livres et les éditions de la Rémanence pour leur confiance.


Note : 08/10
http://www.editionsdelaremanence.fr/l-avenir.html


Dans un précédent partenariat avec les Éditions de la Rémanence, j'ai lu et chroniqué "Toile d'araignée" de Calouan


mardi 19 mai 2015

ZAC



Auteur : Fabienne Roulié
Ill. Simon Moreau
Éditions Chocolat, oct 2014, 36 p., 15€
Format 33x23
A partir de 5 ans
ISBN : 9782917516492

4 e de couverture :
En flânant sans but dans une ville qui pourrait être n’importe laquelle, Zac va faire la rencontre d’une brochette de personnages inattendus : Un écureuil géant, un cafard doré, trois petites filles, un pélican… À tour de rôle, chacun va se joindre à la balade, car à plusieurs, tout va toujours mieux que tout seul. Le cortège flânera ainsi jusqu’à la plage, sans but et sans autre plaisir que celui d’être ensemble. Voilà un pur album Chocolat, dans la lignée de Monsieur Rhino : Fabienne Roulié signe un texte lent et contemplatif, dans lequel le chemin a encore une fois plus d’importance que la destination, et Simon Moreau l’habille d’un univers subtil, onirique, et lumineux, à mi chemin entre Miyazaki et Edward Hopper.


Ma chronique :

Cet album grand format nous plonge dès la couverture dans un monde imaginaire où les enfants ont des yeux rieurs. Un écureuil rassurant les couve de son regard doux. Pendant qu’un insecte lit le journal « Le rêve ». Le ton est donné avec les couleurs chaudes du coucher de soleil et un marron chocolat gourmand. La page de titre nous emmène dans un voyage avec des abeilles portant des valises. Nous sommes dans un imaginaire merveilleux et  rassurant.
Puis, nous suivons Zac dans sa ballade, regard vers le haut. Vers le haut pour regarder l’écureuil géant dans les yeux en se mettant à hauteur du garçon. D’entrée on part dans un monde enchanté on retrouve  notamment des références à l’univers de Miyazaki, mais il m’a fait penser  à « Alice aux pays des merveilles » avec le thé. Les cupcakes surmontés d’une crème bleue, avec le petit détail de la cerise sur le gâteau. Nous partons en voyage  dans une campagne rassurante vers l’océan.
Cette histoire aborde les thèmes de l’amitié et à l’ouverture d’esprit. Zac va former sa petite tribu avec qui ont ne s’ennui jamais.
Il se dégage de cet album un grand calme et une grande bienveillance. Les ciels aux nuages cotonneux participent à cette douceur.
Je remercie Parlons-livres de ce partenariat avec les Éditions Chocolat, une maison d'édition au nom très évocateur de plaisir !

samedi 21 février 2015

DOSSIER SPECIAL : Les éditions desputeaux+aubin

Aujourd'hui venez découvrir le monde merveilleux des éditions jeunesse desputeaux+aubin grâce à ce dossier spécial qui regroupe une interview et nos avis sur 3 de leurs livres (2 pour "tout-petit" et 1 pour les "un peu plus grands") 

 L'INTERVIEW  
> Votre maison d'édition desputeaux+aubin est née en 2006. Pouvez-vous nous raconter son histoire ?
desputeaux + aubin offre aux enfants des albums, comme autant de bisous et de câlins, mettant en scène le petit monde coloré d'Hélène Desputeaux, la créatrice de Caillou. C'est en 2006, à la suite de dix années d'interminables débats juridiques autour de son bébé Caillou et après avoir assisté, avec tristesse et impuissance, à la transformation de son univers graphique en une multitude de reproductions dont elle ne saura probablement jamais la nature ni la quantité, qu'Hélène Desputeaux fonde, avec Michel Aubin, sa propre maison de production : desputeaux + aubin. Depuis, Hélène Desputeaux est là, avec ses pinceaux et ses encres, à créer de nouveaux albums avec son vrai de vrai bébé Caillou, sa petite Mella et toute une ribambelle de personnages attachants ! Alors, pour célébrer la vraie de vraie création et pour faire rêver simplement, desputeaux + aubin produit une sautillante ronde de mots et de couleurs pour les un-peu-plus-grands et pour les un-peu-plus-petits !

Et en 2014- 2015 on célèbre :
le 25e anniversaire de la création de Caillou, la réédition de Caillou Mon petit pot à moi, et le lancement du livre application Rond, dodu et grassouillet. On célèbre la vraie de vraie création!

En avril 1989, Hélène Desputeaux réalise les premières illustrations de son célèbre petit bébé. Caillou a aujourd’hui 25 ans.

Pour souligner cet anniversaire, Hélène Desputeaux offre aux enfants, comme un gros câlin, la réédition du vrai de vrai album de Caillou et son petit pot créé en 1993.
Cet album avait remporté, à sa sortie il y a 20 ans, le Prix du livre M. Christie du meilleur livre canadien pour enfants. Hélène Desputeaux reprend intégralement ses illustrations originales et les accompagne d’un nouveau texte, qui correspond plus à sa vision pour cet album réédité par sa maison de production : desputeaux+aubin!

dimanche 15 février 2015

Connaissez-vous les lutins urbains ?

Aujourd'hui je viens vous parler d'une petite série de romans jeunesses qui a bien fait rire notre petit groupe de lectrice : 
Les lutins urbains
"On les croyait disparus à jamais,
chassés de nos contrées par la modernité.
Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne, les lutins se sont faits urbains !
Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs
d’agaceries, tracasseries, et espiègleries…"



"Les lutins urbains - T1 : L'attaque du Pizz'Raptor" - Renaud Marhic - roman jeunesse
4ème de couv. : "Quel est donc cet inconnu qui s’en prend aux livreurs de pizzas, leur dérobant leur chargement sans jamais faire main-basse sur l’argent ?
Gustave Flicman, jeune policier de la Grosse Cité, croise un soir le voleur. Si ce n’est pas un lutin, ça y ressemble bien…
Mais voilà le coupable arrêté : c’était un simple SDF. Affaire réglée.
Pas pour Gustave ! Qui ne se doute pas que sa quête du Pizz’ Raptor va le mener jusqu’à l’Université d’Onirie. Là où les Lutins Urbains ont trouvé refuge. Sous la protection du mystérieux Professeur B., Docteur en Lutinologie...
"



mercredi 17 décembre 2014

Les lectures jeunesse d'AZ : "L'ours et le soleil"

A quelques jours de l'hiver, je vais vous présenter un de mes coups de cœur, l'album jeunesse L'ours et le soleil de Domitille, Amaury de Crayencour (voix) et Anna Emilia Laitinen (illustratrice) aux éditions Naïve (collection Naïve musique).

4ème de couverture :
Peter et Sigrid habitent le Grand Nord où le soleil disparaît en hiver. La légende raconte qu'il aurait été volé par un ours !
Ils décident de partir à la recherche du soleil et rencontrent en chemin un renard bleu et le grand renne, le roi de la forêt.
Une adaptation de L'ours qui avait pris le soleil de Paul-Jacques Bonzon


Noté : 10 / 10






Accompagné de son CD, cet album nous livre un véritable secret, un conte qui nous transporte dans le Grand Nord, le froid de l'hiver, en compagnie de Peter et Sigrid pour nous apprendre, au delà de la patience, la magie des saisons.


L'un comme l'autre, il est possible d'écouter indépendamment le CD ou de lire l'album. Cependant, autant l'album est composé de douces illustrations, autant les voix et la musique qui nous accompagnent sur le CD sont à la fois tendres et chaleureuses. Il serait donc dommage de ne pas les suivre ensemble (puisque les différentes plages du CD sont indiquées dans l'album).

Cette découverte, a été pour moi un coup de cœur ! Cette douceur, ce calme... un joli conte pour petit et grand, au près du feu, avec un bon chocolat chaud, un thé ou juste avant d'aller dormir.

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année, rendez-vous en 2015.

mercredi 3 décembre 2014

Les lectures jeunesses d'AZ : "Moi, pipelette ?"

Alors là, quand j'ai vu ce livre dans les rayons de mon libraire préféré (Emmaüs), j'ai su que j'allais l'adorer, pourquoi ? Dans la collection Les Péchés Mignons, s'il y en a un qui me correspond le plus c'est bien Moi, pipelette ? de France Mistral et Scouvart (illustrations) aux Editions de la Marinière Jeunesse.

4ème de couverture :
Clin d’œil à tous les gourmands, râleurs, jaloux ou menteurs de la Terre, voici une collection qui a du caractère !

Aujourd'hui, raconte Pépita à sa maman, Juliette s'est fait gronder par la maîtresse. Elle n'arrêtait pas de parler avec sa voisine de classe. Et qui est-ce ? Pépita bien sûr !

Noté : 10 / 10







Alors que Pépita explique à sa maman que la maîtresse a grondé Juliette, camarade et voisine de classe, celle-ci lui rappelle qu'il faut souvent être deux pour cela. Et connaissant bien sa fille, l'album nous livre pleins d'anecdotes sur Pépita et son "péché mignon".
En plus d'être drôle, l'auteur utilise les mots avec élégance...

Côté illustrations, ce sont de "jolis gribouillis" qui s'accorde particulièrement bien avec l'histoire, pétillante et pleine de tendresse.

Et vous quel est votre péché mignon ?